Il y a plus d’un an, l’ONG Foodwatch avait réalisé une étude qui démontrait les problèmes de migration des huiles minérales dans nos aliments en France. Ce scandale fait encore couler beaucoup d’encre, comme en témoignage le reportage réalisé par la RTBF : « Emballages en carton : des aliments contaminés par des dérivés du pétrole ». Ce phénomène est effectivement présent dans certains emballages. Pourtant, il s’agit de ne pas le dramatiser et d’en cerner les enjeux correctement.

La migration des huiles minérales et le processus de recyclage

Le problème réside principalement dans le phénomène de migration des huiles minérales. Ces dernières sont un mélange d’hydrocarbures liquides issus du pétrole et proviennent de l’encre des cartons ou des colles utilisées pour les étiquettes. Or, vos emballages sont généralement imprimés avec des encres faites à base d’huiles végétales. Ainsi, le problème ne vient généralement pas des encres de notre secteur. Cependant, ces emballages peuvent tout de même contenir les huiles minérales à cause du carton. En effet, le processus de recyclage ne parvient pas à distinguer les papiers de la presse écrite de ceux du secteur de l’emballage. L’utilisation d’un carton fabriqué à base de papier recyclé, souvent moins cher, est alors lui-même composé d’huiles minérales. Aujourd’hui, pour des raisons financières et techniques, l’industrie des journaux utilise des encres à base d’huiles minérales. Lors du recyclage des papiers, ces vieux journaux sont mélangés aux vieux cartons. A la fin du processus, il en ressort une pâte à papier recyclée qui est généralement utilisée pour la fabrication de carton recyclé de type GD. C’est pourquoi les cartons recyclés ne sont pas destinés au contact alimentaire direct. Les huiles minérales migrent alors vers les aliments, particulièrement ceux qui sont secs (les pâtes, le riz, le cacao, etc.). On ne connaît pas les impacts réels de cette contamination sur la santé mais des mesures législatives sont à prendre impérativement.

Situation juridique

D’un point de vue législatif, il n’existe pas encore de règles précises concernant le carton pour protéger le consommateur. A l’heure actuelle, deux règlements européens sont en vigueur : les règles de bonnes pratiques de fabrication (REGULATION (EC) No 2023/2006) et le règlement concernant les matériaux et objets destinés à entrer en contact avec des denrées alimentaires (REGULATION (EC) No 1935/2004). Seulement, ces règlements ne détaillent pas les substances autorisées et les valeurs spécifiques de migration.

Comment pouvons-nous vous aider ?

En l’absence de règles précises, Impritex préconise plusieurs solutions :

  • imposer une barrière fonctionnelle qui empêche cette migration ;
  • opter pour un carton pâte vierge de type GZ ou GC ;
  • utiliser des matières premières à faible migration (encres, vernis, colles).

BRC packaging

En outre, désireux de s’améliorer continuellement, Impritex s’est engagé en 2016 dans une démarche de sécurité alimentaire poussée et est désormais certifié BRC packaging. Cette certification vous garantit ainsi que votre fournisseur de packaging met en place des procédures et des contrôles nécessaires pour la fabrication de packaging alimentaire. En effet, BRC packaging impose des audits de certifications rigoureux de manière régulière. Ceux-ci passent en revue les points suivants :

  1. l’engagement de la direction,
  2. le système HACCP (hazard analysis and critical control points)
  3. la gestion de la sécurité et de la qualité des produits,
  4. les normes du site,
  5. la maitrise des produits et des processus,
  6. le personnel.

Ainsi, faire confiance à Impritex, c’est faire le choix d’un imprimeur professionnel maitrisant les contraintes du secteur alimentaire. Ne négligez pas la santé de vos clients et faites des choix responsables. Notre équipe est à votre écoute pour tous vos projets d’emballage. Avec Impritex, chacun retire ce qu’il en souhaite !